La Banque Postale à l'assaut du web
Il aura fallu une longue période de rodage au nouveau site Internet de la Banque Postale. Malgré une démarche ambitieuse de refonte complète et multi-marchés, le site avait subi une période de surcharge serveur, d'ajustements graphiques... et même de bug du petit formulaire permettant d'être averti en avant-première du lancement du site ! Pour leur défense : ces problèmes, associés à la régression ergonomique de l'espace transactionnel (moins clair qu'auparavant), sont sans doute majoritairement imputables à l'agence retenue, le groupe FullSix.
Néanmoins, les responsables bancaires ont eu à cœur de rattraper la concurrence d'un point de vue fonctionnel, voire de la dépasser : après avoir ajouté dès le lancement les transactions en cours et les impayés (ce que plusieurs grandes banques ne proposent pas encore), La Banque Postale se lance aujourd'hui dans la souscription en ligne.
Prendre le meilleur des deux visions...
Souscrire un produit d'épargne ou une nouvelle carte bancaire sans se déplacer, ni même envoyer un courrier : l'idée séduit aussi bien les clients pressés que les banques en recherche d'économies de frais généraux.
Attention, sujet "technique". On pourrait opposer deux modèles dans la souscription en ligne :
- les ultra-sécuritaires, à l'affut des innovations technologiques que les grandes SSII essayent de leur vendre. En tête, LCL avec son certificat numérique - qui n'offre pourtant qu'un niveau de sécurité faible, et les spécialistes du crédit et de l'assurance qui sont dans l'obligation de sécuriser au maximum la transaction, du fait du risque produit (il s'agit généralement d'une signature par certificat suivi d'une confirmation téléphonique par serveur vocal... bien compliqué !).
- les pragmatiques : on y trouve ING Direct, adepte du "tout courrier", et surtout la Société Générale, qui offre déjà depuis plusieurs années la souscription de produits simples avec une simple ressaisie de code secret !
Je placerais La Banque Postale entre les deux mondes. Axé sur les produits simples (Livret A évidemment en tête, ainsi que Livret Jeune et LDD), le système permet de générer en ligne le contrat - téléchargeable en PDF et "signé" par la banque, mais ne semble pas nécessiter de signature par certificat pour le client. Cela évite les problèmes de compatibilités et un afflux de travail au sein de l'assistance technique...
En recherchant un peu, la génération du pdf signé par la banque semble assurée par l'opérateur Keynectis, l'un des leaders du secteur.
vendredi 26 décembre 2008
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